Grâce à l’implication des bénévoles de l’association Cap Découverte, cette paroisse a été rénovée en 2019. Elle accueille une grande crèche, carte postale de l’Aveyron en 1920. Un projet récompensé par le ministère de la Culture et qui prévoit des nouveautés.
« C’est une récompense pour notre travail de longue date » se réjouit, Christine Cayla co-présidente Cap Solidarité. La semaine dernière, l’association a reçu au Musée de Cluny à Paris un prix de la fondation du patrimoine de 20 000 euros. Une distinction dans la catégorie « Maintien de la vie en église ». Le point d’orgue d’une aventure qui a commencé il y a quatre ans.
À l’abandon depuis plus de vingt ans, l’église Saint-Joseph était l’ancienne chapelle du collège des Frères de la Doctrine Chrétienne (XVIIe–XVIIIe siècle). En 2019, CAP Solidarité, avec l’accord de la paroisse Sainte-Émilie du Villefranchois, a rouvert l’église et, avec une vingtaine de bénévoles, l’a nettoyée et remise en état. Des travaux de restauration du bâtiment sont aussi engagés par la mairie pour réparer la toiture, rebâtir l’un des autels, sécuriser un escalier, réviser l’électricité, etc.
L’église restaurée
Le 8 décembre 2019, une première messe a été décrite pour la solennité de l’Immaculée Conception avec la fête des Lumières. Depuis, chaque année deux messes sont désignées par an : la St-Joseph et le jour de la fête des Lumières.
L’église ne pouvait pas faire peau neuve pour ces deux rendez-vous annuels, et rester vide le reste du temps. En effet, la restauration a été autorisée par un autre projet en parallèle : le village Aveyronnais. Au départ, cette crèche itinérante était gérée par le Département. Mais en 2018, elle est laissée à l’abandon. L’association Cap Solidarité l’a recueillie pour l’installer définitivement dans l’église Saint-Joseph de Villefranche-de-Rouergue.
Au total, 200 santons, dont une quarantaine d’automates, font vivre ce village miniature. Une véritable carte postale du début du XXème siècle, symbole du patrimoine aveyronnais. « On retrouve les mines de Capdenac, les vignes de Marcillac, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, les maisons typiques et tous les métiers d’autrefois », s’émerveille Vincent Hubert, bénévole et bricoleur. « On s’amuse avec les copains pour entretenir et toujours améliorer ce village. C’est un plaisir de faire plaisir aux visiteurs.
« Faire évaluer le village »
Cette récompense du prix sésame augure de beaux jours pour ce projet. « On va pouvoir faire évaluer notre village aveyronnais », souligne Christine Cayla. « Nous voulons nous tourner vers la jeunesse et faire venir des étudiants de l’université de Sciences de Paul Sabatier, à Toulouse, pour les mettre en contact avec les lycéens de Villefranche. Le projet sera d’utiliser le chèque de la fondation du patrimoine pour mécaniser le village, avec du son et lumière, tout en pérennisant la structure à long terme ».
Benoît DONNADIEU
Visitez cet été
Depuis jeudi dernier, les visites du village aveyronnais ont rouvert au public. Tous les jeudis cet été, il est possible de venir admirer cette structure grâce à l’implication des bénévoles, qui veillent au grain. Le reste de l’année, elle est rarement ouverte au public, seulement selon les disponibilités des encadrants.
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